Allons-nous y parvenir ? L’un de nous va-t-il craquer psychologiquement ? Ou physiquement ? Et qui ? Hé, hé, hé... et si il n’y en avait qu’un qui réussissait ? hein ? Il aurait tous les honneurs... après tout ...
L’arrivée on y pense tous...en silence... car aujourd’hui c’est un peu difficile : la pluie n’arrête pas de nous narguer et de tambouriner ironiquement sur nos tentes.
Et nous de ne pas vouloir nous lever. Même la voix d’Arno-Grand-chef toujours levé au premier chant du coq, se fait un peu plus fatiguée, un peu plus rauque pour nous tirer de là...
Le café du matin (chagrin) est magistralement renversé : C’est un coup du sort. Nous balayons les uns, les autres du regard, muets. Nous sommes tous atterrés (poils au ..nez !). Comme on dit chez moi pour résumer la situation : "Quelle Misère"
ALLLLLEZZZZZ AKKKTION tonitrue Arno-Grand-Chef.....Et c’est parti... !!!! tchao Vieux-Boucau !
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Charlie serre les dents ’cause de son pied entaillé (cf photo gore) qui ferait le bonheur d’un interne en médecine avide de réviser ses planches d’anatomie musculaire.
Il a décidé de ne plus s’arrêter de patiner pour éviter la souffrance du départ. La pluie encore. Arno a remis sa cape de Chaperon rouge bossu et poilu. Belle des Champs s’est transformée en Causette à chaussettes montantes, Xavier et Charlie ont re-vissé leur casquette sur leur tête. Olilo a décidément l’air..."mouillé". Mais joli parcours, même si ce n’est plus le bord de mer, les pistes cyclables alternent avec les bas-côtés des routes, alternance de côtes et descentes...Seignosse, Hossegorn ...On est accueilli par un super tableau "nature morte de poules "..(grippe aviaire ?). Hep des automobilistes sympas : Max et Mémé, Monique et son homme nous ont rejoints .... Arrêt à Tarnos pour une baignade de plus en plus courte et pour encore un déjeuner de folie (merci nos gentils accompagnateurs) : soupe de poisson, salades de harengs et autres plaisirs. Et devant tant de douceurs, Xavier s’endort comme un bienheureux.... |
On reprend la route, la vraie, "Nationale 10" direction Bayonne, avec des voitures en procession. On circule à leurs côtés, on respire leur pollution, on s’étourdit de leur bruit de moteur, on cottoye leur univers péri-urbain et urbain (Carouf, Mc Do...). On a atteint LA VILLE. Anglet, Biarritz.
Damned il faut arriver vite, nos roulements font vraiment de drôles de bruits (craouch, craouch)... sauf ceux de Xavier, l’homme de cuir aux roulements irréprochables....
Mission trouver le Rocher de la Vierge ou notre staff préféré nous attend, entouré d’une foule en délire, de milliers de photographes que les barricades retiennent à grand peine ....on gravit les hauteurs de la ville et misère qu’elles sont hautes ! Erreur d’aiguillage, le rocher est en bas, au delà du phare ...Grrr c’est la faute à qui ? hein ?
A celui qui voulait arriver le premier et tout seul et paumer les autres ? hein ? c’est reparti... dans la nuit. Descente à ultra supra vive allure, les villas défilent sur les côtés, déformées par la vitesse mais toujours aussi imposantes et terrifiantes...Au détour d’un virage..ouah c’est grand... prend ça dans les mirettes : la mer indomptable et sauvage ! Ca y est on a retrouvé nos groupies et nos gentils accompagnateurs.......
Après je me souviens pas de grand chose...sauf d’un rocher au milieu d’un mer agitée de vagues et surplombé d’un "300km" en lettres dorées, clignotantes...euh je sais pas où se trouvait la Vierge pendant ce temps là... mais on l’avait détrônée pendant quelques temps...
Voir aussi :
L’interview à chaud : Rando des Dunes : Jeudi 13 - 21h57
Le jour précedent : RDD : Jour 4, Mercredi
Le sommaire : La Rando des Dunes 1er Edition
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