RDD : Jour 2, Lundi
mis en ligne 16 octobre 2005
Ca devient sérieux... la journée commence par le démontage du campement.
Bientôt, nous serons hyper-pros en démontage et rangement, mais là, ’faut prendre ses marques et ne pas mélanger le slip de bain du chef avec le sac de bouffe, sous peine de représailles ; sommes un peu à la bourre sur le planning et chacun ausculte ses ampoules, courbatures, chevilles... va-t-on pouvoir aller au bout de cette seconde journée ?
| 10 km de piste plutôt sympa pour rejoindre Lacanau et notre dernier compère, Charlineo ; seul incident : un féroce molosse sorti de nulle part oblige le chef à cramer ses roues toutes neuves... équipé de roues carrées, il va râler une bonne partie de la matinée...
A Lacanau, nous prenons des renseignements sur l’état des pistes cyclables, qui à priori semble bonnes. Le traitre à l’origine de cette information mérite d’avaler un stock de compeed usagés par Charly... |
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Le reste de la matinée me revient en mémoire comme un long (très long) enchaînement de troçons défoncés, de grattons, d’épines de pin glissantes, de montées impossibles et de nids de poule...franchement, pas rigolo... millions d’invectives variées, grands moments de solitude ; dommage, la difficulté fait presque oublier de regarder les paysages superbes que nous traversons (rageusement et sans prendre de photos)
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Avant de prendre notre déjeuner mérité et tardif, nous profitons de la plage de Grand Grohot et des ses rouleaux. La route s’offre de nouveau à nous aux alentours de 16h (p’tain, le planning....) ; nous ne sommes pas au bout de nos peines : le dernier bac par du Cap Ferret dans 1h30, à 17km de là
... si on le rate, il faut traverser à la nage... Nous traçons donc à travers des payages enchanteurs à la vitesse du son (bon, ok, pas tout le monde...) ; souvenir de grand speed, dents serrées et douleurs reléguées au fond de nos esprits, on verra bien après si ça fait mal... |
Arrivons 6mn avant le départ du bac, un tantinet fatigués, mais contents. Traversée dans la bonne humeur, premiers pieds à effet gore. A Arcachon, il nous reste encore une grosse dizaine de km à parcourir, mais la piste est bonne. Arrivés au Pyla, une petite baignade bien méritée (ça caille, 16°...) suivi d’une séance d’étirements et premier strep-tease du chef (qui va y prendre goût, d’ailleurs)
Soirée tranquille, météo clémente ; comme nous sommes arrivés de nuit, la mythique dune ne nous est pas encore apparue
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