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Point de rendez-vous : église Saint Augustin (8ème)

20.30 , accueil des participants : Nathalie, Arnaud, David, Sandrine, Manu2 et Catherine de cette 68ème édition par un vin chaud ... c’est bien ça réchauffe !

Départ vers 21h.30, en direction de la gare Saint Lazare par la rue Laborde, montée de la rue de Rome. On déboule sur le boulevard des Batignolles jusqu’à place Clichy, que nous traversons avec brio. Remonté de l’avenue de Clichy direction porte de Clichy en passant par la Fourche, nous bifurquons par la rue Legendre et nous nous baladons dans le quartier des Batignolles (fontaine Wallace dans la partie piétonne de la rue du Levis).
Après cela, nous retournons dans les beaux quartiers du 8ème , longeons le parc Monceau et continuons le boulevard de Courcelles jusqu’à la place de l’Etoile. . . arrivés devant ce chef d’œuvre nos ventres cris famine et donc nous traversons par le souterrain la place et installation la nappe à carreaux aux pieds de l’Arc de Triomphe.
Au dîner : graines de pipas et de potirons grillés, soupe à la citrouille par le pôpa d’Arnaud, tarte salé à la citrouille par Sandrine, tranches de jambon fumé et coppa, rosé et vin rouge, bonbons et café.

Après avoir bien dîner nous repartons sur les chapeaux de roues en descendant les Champs-Élysées à vive allure en organisant un chat qui a value une jolie chute à Arnaud, en bas des champs il y a aussi une fontaine Wallace.
Puis nous avons remonté la rue Boissy d’Anglas, puis la rue tronchet et enfin le Boulevard Haussmann pour arriver jusqu’à notre point de départ, l’église Saint Augustin.

-  Avenue de Clichy

Route menant au village de Clichy. Au N° 7, le cabaret du Père Lathuille créé en 1765, se rendit célèbre en 1814 pendant le siège de Paris où il servit de poste de commandement aux troupes du Général Moncey. Le propriétaire de l’établissement distribua toutes ses vivres aux soldats en s’écriant : "Mangez, buvez mes enfants, il ne faut rien laisser à l’ennemi". Le cabaret fut par la suite fréquenté par des notoriétés puis disparut en 1906.

-  Rue des Dames, rue de Lévis

Commerçantes et animées, la rue des Dames et la voie piétonnière de Lévis sont égayées par les étals colorés des marchands des quatre-saisons et les boutiques de vêtements (ou de troc de vêtements). Au n° 10 rue Nollet vécut Verlaine de 1851 à 1865. Jacques Brel a résidé au n° 28 rue Lemercier, dans une petite "villa" paisible bordée de jardinets.On peut poursuivre avec le parcours du 8è arrondissement passant par le parc Monceau. Ou faire une incursion champêtre vers le nord de l’arrondissement, dans la cité des Fleurs.

-  Arc de Triomphe

L’Arc de Triomphe est situé à 2.2 kilomètres au nord-ouest de la place de la Concorde, à l’extrémité de l’avenue des Champs-Elysées. La place de l’Etoile forme un rond-point donnant accès à douze avenues. Certaines d’entre elles portent le nom de victoires napoléoniennes (Wagram, Iéna, Friedland), d’illustres généraux de l’Empire (Marceau, Hoche, Carnot) et de la Grande Armée.

Napoléon Ier commandera l’arc en 1806, pour célébrer ses victoires. Il voulait construire une avenue triomphale, à partir de l’Arc, traversant Le Louvre et la place de la Bastille, pour terminer place de la Nation. Le projet de Chalgrain, architecte du projet, sera inspiré par l’Antiquité. Il concevra un monument mesurant 50 mètres de hauteur et 45 mètres de largeur, avec d’imposants bas-reliefs. Les fondations exigeront deux années. Les travaux seront interrompus lors des premières défaites et abandonnés sous la Restauration. Ils seront achevés entre 1832 et 1836, sous Louis-Philippe. L’Arc est recouvert de quatre bas-reliefs. Celui de droite, en remontant les Champs-Elysées, représente le Départ des Volontaires de 1792. Cette oeuvre de François Rude est également connu sous le nom de La Marseillaise.

Le chariot transportant la dépouille de Napoléon passera sous l’Arche en 1840. Le monument abrite, depuis 1920, le corps du soldat inconnu de la première guerre mondiale. La flamme du souvenir est ranimée tous les jours à 18h30.

- Quartier des Epinettes

Ce quartier était situé à l’emplacement actuel du secteur de la Fourche. Le quartier des Epinettes devait son nom à un lieu-dit créé en 1963 dont l’origine pourrait être un terme de viticulture, l’épinette blanche étant un cépage connu aujourd’hui sous le nom de pineau blanc, qui comme à Montmartre, y était peut-être cultivé. Après le lotissement du quartier en 1860, ce quartier devint le plus dense du 17e arrondissement.

-  Quartier des Batignolles

Au nord de Monceau, le quartier des Batignolles était encore moins peuplé que celui de la Plaine - de - Monceau ; il appartenait à la commune de Clichy. L’origine de son nom n’est pas clairement établie. Peut-être dérive-t-il de « bastillole » ou de « bastidiole », petite bastide ou petite maison de campagne. Ce lieu-dit commença à se développer au premier Empire, avec la construction, par la Société des entrepreneurs Navarre et Rivoire, de petites maisons de campagne avec jardinet, puis de grands immeubles destinés à des personnes encore plus modestes. En 1830, les villages de Monceau et des Batignolles - Monceau comptaient 3500 habitants, pour la plupart d’origine modeste.

- La Plaine Monceau

Monceau est le nom d’un petit village qui, au 9e siècle, était un lieu-dit très répandu tirant son nom soit de « Mons Calvus » (mont chauve, désert), soit de « Monticellum » (petit mont), soit de « Muscelli » (terrain couvert de mousse), tous noms qui formèrent ‘Mousseaux », « Monceaux », puis « Monceau ». Sous l’ancien régime, l’actuelle Plaine - de - Monceau était un important lieu de chasse. En 1791, les habitants, excédés par les ravages de leurs cultures que faisaient les animaux échappés des « remises de gibiers », détruisirent ces remises, symboles de l’Ancien Régime. L’agglomération resta peu peuplée (450 habitants à la Révolution).

- Ternes

Au Moyen Age, l’évêque de Paris possédait au-delà du faubourg du Roule, une ferme extérieure à son fief appelée « Villa Externa », du mot « externa » découlèrent « Estern », puis « Ternes ». Lorsque Pierre Habert, valet de chambre érudit d’Henri III acquit cette maison, il la transforma en château. C’est autour de ce château que se développa le hameau des Ternes qui, à la Révolution, fut intégré à la commune de Neuilly. Lorsque l’agglomération des Ternes fut rattachée à Paris en 1860, elle comptait 16000 habitants.

- Courcelles

Lors d’un séjour aux Etats-Unis, le sculpteur Auguste Bartholdi a l’idée d’un monument célébrant le centenaire de l’indépendance américaine. Pour mener à bien son projet, il crée, en France, un comité chargé de son financement. Si Bartholdi sculpte la statue, il en confie son ossature en fer à Gustave Eiffel, après avoir demandé conseil à son ami Viollet-le-Duc. L’assemblage des plaques de cuivre sur la charpente métallique s’effectue 25, rue de Chazelles, dans les ateliers Monduit, Béchet et Cie. La tête, une fois terminée, est présentée à l’Exposition Universelle de 1878. La construction dure trois ans et la rue Chazelles est alors l’une des promenades favorites des parisiens. Haute de 46 mètres et pesant 200 tonnes, la statue est offerte solennelement le 4 juillet 1884 à M. Morton, ministre des Etats-Unis, lors d’une cérémonie aux Batignolles. Démontée, elle traverse l’Atlantique en pièces détachées. C’est finalement le 28 juin 1886 qu’a lieu dans la baie de New York l’inauguration

- Quartier de la Madeleine

Situé entre l’avenue des Champs-Elysées et la rue du Faubourg-Saint-Honoré, le quartier de la Madeleine regroupe ambassades, grandes institutions et boutiques d’ art et de luxe. L’ ambiance festive du quartier, donnée par nombre de salles de spectacles, cinémas, théâtres mais également brasseries et restaurant, ainsi que la proximité de la gare Saint-Lazare, en font un site très fréquenté.

Symbole du quartier, l’ église de la Madeleine, située au nord de la place de la Concorde, remplace au XVIIIème siècle l’ ancienne église paroissiale devenue trop petite. Transformée en temple à la gloire des armées françaises par Napoléon, l’ édifice prend, après de nombreuses hésitations, la forme d’ un temple antique sous la direction de Pierre Vignon. Après un siècle de modifications successives, l’ église de la Madeleine est consacrée en 1842. Accueillant aujourd’hui les grandes cérémonies, Te Deum ou funérailles nationales, la Madeleine est, de part la richesse de son architecture, l’ un des monuments les plus photographiés de Paris.

Autre bâtiment de renom situé dans le quartier de la Madeleine, le Palais de l’ Elysée, rue du Faubourg-Saint-Honoré, fût le premier hôtel bâti "hors les murs". En effet, commandé par Henri-Louis de La Tour d’ Auvergne, l’ hôtel est édifié dans le faubourg Saint-Honoré où s’ étendait alors une vaste plaine de pâturages.
D’illustres artistes - Hardouin, Mollet, Michel Lange -ont participé à la décoration du bâtiment. Acheté en 1753 par la marquise de Pompadour, l’ hôtel connaîtra ensuite de nombreux propriétaires qui, tous, apporteront diverses modifications.
L’hôtel est assigné en 1848 par décret de l’ Assemblée Nationale au président de la République, mais ce n’ est qu’ en 1873 que le bâtiment devient le palais officiel des chefs de l’ Etat, après d’autres modifications apportées par le prince Louis-Napoléon. Le maréchal de Mac Mahon est le premier à résider au Palais de l’ Elysée.

Pour plus de détails :
- http://www.mairie8.paris.fr/
- http://www.mairie17.paris.fr/

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